La procrastination, ennemi juré des devoirs

De nos jours, presque tout le monde est familier avec un des grands adversaires du succès qui est la procrastination. Cette occurrence se produit dans presque tous les domaines quand vient le temps de finir une tâche ou un travail. Mais d’où sort vraiment la procrastination, et comment la combattre? Le présent article dévoile ce mystère.

Selon le Larousse, la procrastination est décrite comme étant une “tendance à ajourner, à remettre systématiquement au lendemain”. Dans d’autres mots, c’est l’action de ne pas compléter quelque chose maintenant et plutôt le remettre à plus tard pour le finir. Cela peut paraître moindre comme problème, mais il y a un tas de conséquences et de répercussions qui s’ensuivent si on adopte un tel comportement.

 

Je m’explique. Premièrement, il faut savoir que chacun d’entre nous procrastine d’une certaine manière. C’est dans la nature humaine de vouloir profiter de notre temps pour faire autre chose que d’accomplir machinalement une multitude de tâches. Toutefois, la procrastination peut devenir gênante si on pousse véritablement les limites d’un engagement. En effet, selon un document en ligne d’un centre de recherche de l’Université d’Ottawa, elle “devient alors une stratégie d’évitement”, causée par ce que les auteurs du document appellent “les règles et les croyances malsaines”; “recherche du plaisir”, “faible confiance en soi”, “épuisement” et “peur de l’échec ou de la désapprobation” font partie du lot. En gros, ce sont des raisons pour lesquelles on cherche des excuses pour procrastiner.

Deuxièmement, on entend partout des excuses de procrastination, mais on n’est pas toujours conscients des conséquences qui en découlent pour la personne qui procrastine. Effectivement, toujours selon le document mentionné précédemment, “les conséquences négatives de la procrastination, comme des sentiments inconfortables intenses ( culpabilité et honte), la conservation des règles et  des croyances malsaines, l’autocritique, l’accumulation des tâches, des réprimandes ou des pertes, l’encouragent aussi puisqu’elles renforcent l’aversion envers une tâche ou un objectif et rendent ce comportement encore plus attirant”. Ainsi, la procrastination entre dans un cercle vicieux qui peut être arrêté à l’aide de différentes techniques d’organisation que je vous énumérerai prochainement.

Donc, après toutes ces informations, voici quelques conseils pour combattre la procrastination que vous pouvez exécuter selon vos préférences:

  • Un autre document de l’Université d’Ottawa propose la méthode “ce qu’il faut faire, comment le faire et quand le faire”: dresser une liste de tâches à faire, choisir une approche pour rendre ces derniers plus faciles à accomplir puis sélectionner des plages horaires pour cela à l’aide d’un échéancier. D’ailleurs, beaucoup plus de choix se présentent dans le document que vous pouvez consulter librement.
  • Dominique Dubé, psychologue de l’Université Laval, suggère qu’on peut se récompenser “lorsque vous avez atteint un objectif de travail (qui pouvait être petit au départ)”, donnant de ce fait un aspect plus jovial à nos devoirs!

En conclusion, n’oubliez pas qu’il n’y a pas de remède pour la procrastination, mais il y a plus qu’une façon de réduire le nombre de fois qu’elle se dévoile alors que vous vous apprêtez à faire une tâche, limitant les déceptions et augmentant votre temps libre.

 

Article de Tamara Sudakov, secondaire 3

École d’éducation internationale de Laval

 

Sources (informations et images):

Image – Pixabay

Dictionnaire Larousse – Procrastination

La procrastination – Université Laval

Qu’est-ce que la procrastination? – Université d’Ottawa

Stratégies pratiques pour contrer la procrastination – Université d’Ottawa