Malgré la qualité taboue des troubles alimentaires, on en entend beaucoup parler. Statistiques terribles ou films tels «To the Bone» ou « Jeune fille interrompue », tout le monde en parle, tout le monde y pense. Tout le monde est au courant des dangers des troubles alimentaires, mais cela les rend-il moins communs ?
Bien qu’ils soient tabous, les troubles alimentaires sont plus courants que l’on pense. En effet, de 4,8% à 9% de la population mondiale en sont atteints. En moyenne, 71% des jeunes ont des comportements se rapportant à des troubles alimentaires. Encouragées par le retour récent des “Diet cultures” (“un ensemble de mythes culturels autour de l’alimentation, du poids et de la santé”), les troubles alimentaires se définissent comme “une obsession de la nourriture, du poids et de l’apparence. Cette obsession affecte négativement la santé, les relations et la vie quotidienne. Ces dernières années, ils semblent être à la hausse, avec l’influence des médias, les publicités, les réseaux sociaux, etc.
Mais est-ce vraiment le cas ? Selon Hors Ligne, « Plusieurs de ceux-ci (les médias) ont malheureusement eu une part à jouer dans l’amplification du taux de troubles alimentaires durant cette période. Une des grandes sources puise dans les standards de beauté nocifs largement partagés à la suite de l’arrivée d’Internet au sein de la population générale autour des années 1990. En effet, malgré tous ses avantages, Internet aussi eut l’inconvénient d’intensifier la propagation d’influences négatives, comme les communautés pro-Ana et pro-Mia »
Troubles alimentaires, troubles alimentaires… C’est bien tout ça, mais comment se manifestent-ils? Cela dépend du trouble. En effet, il y en a plusieurs. Le plus connu, et sans aucun doute le plus représenté/glamourisé est l’anorexie. D’autres exemples de troubles alimentaires sont la boulimie ou l’hyperphagie boulimique. Voici comment ils se manifestent :
L’anorexie : Peur de prendre du poids, perception perturbée de son corps (son apparence, comment il est perçu des autres, etc.), compter les calories, se gaver puis se faire vomir, cacher la nourriture, etc.
La boulimie : “Binger” ou se gaver à répétition, puis tenter de “compenser” à la nourriture mangée : exercice physique excessif, vomissement volontaire, utilisation de laxatifs. Sentiments de perte de contrôle, estime de soi en baisse, etc.
L’hyperphagie boulimique : manger jusqu’à ressentir un trop-plein, manger rapidement, manger seul, se sentir dégouté après avoir mangé, manger beaucoup alors que la faim n’est pas présente, etc.
Comme pour tous, ces symptômes sont à prendre avec un grain de sel. Si vous correspondez à certains symptômes de troubles alimentaires, vous n’en souffrez pas nécessairement.
Si vous avez des doutes consultez votre médecin ou ce site :https://anebquebec.com/
Article rédigé par Liam Allard, Secondaire 3, école d’éducation internationale de Laval.
Sources (information) :
https://anebquebec.com/troubles-alimentaires
https://anebquebec.com/troubles-alimentaires/les-troubles-alimentaires-chez-les-jeunes
https://bloguehorsligne.com/2022/08/15/levolution-des-troubles-alimentaires-dans-le-temps/
https://cliniquebaca.com/troubles-alimentaires/anorexie/
https://cliniquebaca.com/troubles-alimentaires/boulimie/
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil
Sources(images) :
https://pixabay.com/fr/photos/%C3%A9chelle-r%C3%A9gime-gros-sant%C3%A9-ruban-403585/