Constellations visibles dans le ciel d’hiver

    Il existe plusieurs constellations formées de différentes étoiles qui, parfois, ont un nom. Cet article vous présentera celles qu’il sera possible de contempler cet hiver, dans l’hémisphère Nord, si vous examinez correctement le ciel nocturne. Soyez dans un espace loin de toutes lumières urbaines. Armez-vous aussi de patience pour pouvoir les repérer et les reconnaitre. Maintenant, venez avec moi pour en apprendre un peu plus sur le sujet.

Le grand G

Savez-vous ce qu’est le grand G? Non, ce n’est pas une constellation. Il est plutôt un astérisme, plusieurs constellations réunies avec de l’imagination pour former une drôle de forme dans le ciel. Il est composé des constellations du Taureau, du Cocher, des Gémeaux, du Petit Chien, du Grand Chien ainsi que d’Orion. En reliant dans un sens certaines de leurs étoiles, nous obtiendrons un grand G.

Aldébaran

Débutant notre voyage au grand G, on retrouve Aldébaran, la première étoile, appartenant à la constellation du Taureau. Selon la mythologie grecque, cet astre représenterait l’œil du Taureau. Cette immense étoile serait la plus lumineuse de cette constellation du zodiac. Par contre, elle serait reconnue comme la 13ème plus resplendissante de notre ciel étoilé. Son âge devrait être situé entre cinq et sept milliards d’années. Comme elle n’est pas très élevée (3 600°C), comparée à celle du Soleil (+ 5 000°C), sa température donne à Aldébaran sa couleur rouge-orangée.

Capella

Visitons ensuite la seconde étoile formant le grand G qui se nomme Capella. Elle fait partie de la constellation du Cocher. Cette constellation représenterait un être humain portant une chèvre. Elle est située au nord de la constellation du Taureau. Tout comme cette dernière, la constellation du Cocher a été découverte par un astronome du nom de Claudius Ptolémée. Elle fait partie des 48 groupes d’étoiles que cet homme aurait dénichées.

Castor et Pollux

Notre prochaine étape est la constellation des Gémeaux où nous retrouverons les étoiles Castor et Pollux. En effet, ceux-ci représentent la tête d’un être humain ainsi que celle du fils du roi des dieux dans la mythologie grecque (Zeus). Ces deux personnages étaient inséparables et auraient réalisé de nombreux prodiges. Cette constellation est facile à reconnaitre dans le ciel grâce à ses deux étoiles principales qui se continuent en longues branches.

Procyon

Après, la prochaine étoile qui se nomme Procyon. Elle appartient à la constellation du Petit Chien, plus petite au milieu d’autres. Par contre, loin d’être ordinaire, elle possède Procyon, une étoile parmi les plus lumineuses, presque autant que Capella. Ce qui fait sa distinction, c’est qu’elle est une des seules dans son coin.

Sirius

Ensuite, Sirius, de la constellation du Grand Chien, entre en jeu. Elle se trouve  plus au sud du grand G. En regardant le ciel, elle serait l’étoile la plus visible en raison de sa luminosité supérieure nous permettant de l’admirer encore mieux. Sirius jouerait le rôle de l’épaule du Grand Chien. Ce dernier est l’ami de chasse d’Orion selon certains.

Rigel, Bellatrix et Bételgeuse

Notre voyage se terminera avec les trois dernières étoiles du grand G : Rigel, Bellatrix et Bételgeuse. Ensemble, elles font partie de la constellation d’Orion, la première étant le pied, et les deux autres formant ses deux épaules. Ce sont les plus resplendissantes, malgré l’importance de trois autres formant la ceinture d’Orion. Un fait étonnant de cette constellation caractéristique du ciel est que, en regardant comme il faut Rigel et Bételgeuse, il sera possible de distinguer deux couleurs différentes chez chacune. Et oui, vous aurez donc l’opportunité de remarquer que Rigel est bleue, contrairement à Bételgeuse, qui est rouge.

 

Bref, le ciel nocturne est absolument fascinant à observer pour localiser les différentes constellations qui s’y cachent durant les différents mois de l’année. Cependant, cela devient de plus en plus difficile en raison de la pollution lumineuse. Mais, tâchons de la réduire le plus possible, afin de pouvoir contempler le spectacle céleste qui s’offre à nous.

 

 

Journaliste : Aurélie Al-Khoury, secondaire 1, École d’éducation internationale de Laval

 

 

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