Autrefois, il existait une civilisation qui a prospéré approximativement de l’an -2000 à 1500 avant qu’elle décline et laisse place à des cités-États indépendants. Cette civilisation n’est rien autre que les Mayas ! Une société qui avait fait de grandes découvertes mathématiques et astronomiques. Dans ce texte, nous allons connaitre les trois grandes périodes de l’histoire des Mayas, les découvertes mathématiques faites et les rituels pratiqués.

Les trois grandes périodes de l’histoire des Mayas

Tout d’abord, commençons avec le nom des trois périodes : préclassique, classique et postclassique.

La période préclassique était la première. Elle se passa entre les années -2000 et 250. En général, durant cette ère, les Mayas ont développé les bases de leur culture : ils se sont sédentarisés, ont développé l’agriculture, l’artisanat, le commerce et ont créé les premières formes d’écriture.

La période classique était la seconde. L’année 250 inaugura cette nouvelle ère qui était considérée comme l’âge d’or de cette société, mais elle prit fin en l’an 900. Elle se caractérisait par l’apogée des grandes cités-États comme Tikal, Palenque et Copán grâce à l’agriculture qui prospéra et à des améliorations majeures en architecture, entre autres leurs grands temples et édifices impressionnants. Cependant, un défaut était que la société s’organisait dorénavant en cités-États rivales, et le monde maya n’était plus un.

Après la période de prospérité des Mayas, suivit la période postclassique de l’an 900 à 1500, la période d’effondrement de la société. Les grandes villes du sud de la civilisation maya, comme Tikal, avaient été abandonnées à la fin de la période classique. Cela entraîna une période de chaos. Des migrations ont modifié la culture, et celle du Mexique s’est fait sentir plus que les autres ; ils étaient en train de rentrer et de détruire les Mayas. Cette période est associée à une militarisation intense et des guerres entre les cités. La conquête espagnole a commencé au 16ème siècle et a duré pendant plus d’un siècle, aboutissant à la conquête des cités mayas. Malgré toute cette horreur, la culture, les langues et les croyances mayas ont continué à exister, notamment grâce à des textes.

Les découvertes mathématiques

Les Mayas ont fait deux découvertes majeures : le zéro et le système de numération. Débutons avec la découverte du zéro : ce caractère a été trouvé vers le troisième siècle par les Mayas. Ils l’utilisaient dans leur système de numération, notamment dans les calendriers. Il y avait deux types de zéros : un « zéro cardinal » pour le calcul du temps et un « zéro ordinal » pour les dates de cycles. Malgré que le zéro a été réinventé par d’autres civilisations, les Mayas ont été parmi les premiers à l’intégrer dans un système avancé de numération. Leur zéro servait de marqueur de position dans leur système de numération. Il permettait de séparer les unités de grands ensembles. Le zéro était primordial pour les calculs avancés par rapport au calendrier maya. Ce chiffre était souvent écrit avec une forme de coquillage ou une demi-fleur. Cette phrase symbolise la fin des informations sur le zéro et le début de celles sur leur système de numération unique. La numération que cette colonie utilisait était à base de 20, ce qui veut dire qu’au lieu de compter par des multiples de 1, 10, 100, etc., comme nous le faisons de nos jours, les Mayas comptaient par 1, 20, 400, etc. Une autre différence entre le système maya et le nôtre est que nous avons un symbole unique pour chaque valeur numérique tandis que les Mayas n’utilisaient que trois symboles : un point représentant un, une barre représentant cinq et une coquille représentant 20 ou zéro selon son emplacement.

Les rituels qui étaient pratiqués

Cette civilisation pratiquait des rituels pour contacter les divinités et pour le voyage des morts dans l’après-vie. Un rituel très populaire était les offrandes. Il y avait plusieurs types d’offrandes : des offrandes de sang, des offrandes de nourriture, de fleurs, d’encens et d’alcool, etc. Ils faisaient aussi des sacrifices humains, mais seul le prêtre pouvait les effectuer. Il tuait les personnes à sacrifier en arrachant les cœurs, en les poussant dans les escaliers des temples, en les décapitant et en les éventrant. Les Mayas croyaient que le sang et le cœur étaient une source d’énergie divine vitale pour les dieux. En offrant le cœur, ils s’assuraient que les dieux continueraient à soutenir le monde et à maintenir l’ordre cosmique. Le cœur était perçu comme l’organe le plus important pour l’énergie vitale, ainsi une offrande de cœur était puissante et ultime à leur avis. Ils pratiquaient la saignée aussi pour pouvoir offrir du sang, car non, ce n’est pas du sang animal qu’ils offraient, mais du sang humain.

Fait choquant : les gens qui faisaient la saignée étaient des nobles et des nobles seulement, non pour des raisons religieuses et rituelles, mais aussi pour affirmer et renforcer leur pouvoir.

Finalement, nous avons exploré plusieurs aspects de la culture Maya. En résumé des paragraphes au-dessus, il existe trois périodes : préclassique, classique et postclassique. Le préclassique est le commencement, le classique est l’âge d’or et le postclassique est la fin. Ils ont fait deux découvertes majeures : le zéro et le système de numération. Puis, ils pratiquaient des sacrifices humains et des offrandes de divers types.