Entrevue avec Patrick Lesage – enseignant du mois de décembre

Par Mélodie Bolduc du  Journal étudiant LA GAZETTE DE LA FORÊT, de l’école secondaire d’Amos

Une nouvelle chronique voit le jour dans la Gazette de La Forêt. En effet, à chacune de nos parutions, une de nos journalistes ira s’entretenir avec un enseignant de notre pavillon qui deviendra notre Prof du mois. Pour le lancement de cette nouvelle chronique, la Gazette de La Forêt a sélectionné Patrick Lesage, qui devient ainsi notre premier Prof du mois ! Monsieur Lesage est un enseignant de science et technologie qui est adoré de tous les élèves qui ont croisé son chemin. Certains gardent entre autres de lui le souvenir des nombreuses notes de cours qu’il faisait prendre à ces élèves. Voici donc cet entretien que notre journaliste Mélodie Bolduc a réalisé avec lui le 8 novembre dernier.

 

Mélodie : Qu’est ce qui t’a poussé à aller vers le métier d’enseignant?

Patrick : J’ai vraiment réalisé que je voulais devenir enseignant quand j’étais un jeune adulte, et ce qui m’a vraiment amené à aller vers ce métier-là, c’est l’intérêt que j’avais à côtoyer les jeunes.

Mélodie : Est-ce qu’avant de devenir professeur de science, tu as enseigné une autre matière?

Patrick : J’ai enseigné les mathématiques de 3e et 5e secondaires pendant 5 à 6 ans ici à l’École secondaire d’Amos. Aussi, j’ai enseigné 1 an en éducation physique. J’ai commencé en tant que jeune enseignant à faire ces matières pour, par la suite, aller vers les sciences et la technologie.

Mélodie : Qu’est-ce que tu aimes le plus faire dans ton métier d’enseignant?

Patrick : Dans mon métier d’enseignant, c’est vraiment de donner mon cours et d’être en présentiel avec les élèves. C’est sûr que le club de science, que j’ai lancé depuis quelques années, c’est quelque chose qui me pousse encore plus dans mon métier et qui me permet de côtoyer de jeunes passionnés. Ce que j’aime aussi, c’est vraiment d’être avec les élèves et de pouvoir contribuer à leur apprentissage. C’est quelque chose qui me tient à cœur.

Mélodie : Quel est ton passe-temps préféré?

Patrick : Mes activités préférées sont vraiment les activités autour du plein air. L’été, c’est le kayak en eaux rapides qui m’intéresse beaucoup. Aussi, dans mes activités un peu plus personnelles, j’adore passer du temps avec mes enfants.

Mélodie : Quel genre d’élève étais-tu au secondaire?

Patrick : Plusieurs de mes élèves me connaissent comme quelqu’un de dynamique et d’extraverti, mais à l’adolescence, j’étais quand même timide et c’est vraiment plus en 5e secondaire que je me suis dégêné. De la 1ère à la 4e secondaire, je ne prenais pas beaucoup de place puis j’avais un certain groupe d’amis avec qui je restais. Maintenant, quand je regarde les élèves qui se présentent comme président/présidente d’école et qui offrent leur candidature, je suis comme « wow ». J’admire beaucoup ça parce que moi, quand j’étais adolescent, je n’aurais jamais osé faire ça. Quand je vois aussi des étudiants qui suivent leur cours pour devenir sauveteur, je suis très impressionné parce que moi, à cet âge, je n’étais vraiment pas rendu à ce stade-là.

Mélodie : Quelle profession voulais-tu exercer quand tu étais enfant?

Patrick : Quand j’étais au primaire, je jouais souvent au hockey et tous les joueurs de hockey voulaient faire partie de la ligne nationale. Donc, moi aussi je voulais devenir un joueur de la LNH. Sinon, quand j’ai arrêté de jouer au hockey, vers l’adolescence, je voulais devenir architecte et j’avais beaucoup pensé travailler du côté des bâtiments. Je me suis beaucoup cherché comme personne et je dirais que c’est vraiment vers l’âge de 22 ans que j’ai trouvé ma voie là-dedans. Ce n’est pas facile à 16 ans de nous trouver une profession et d’être obligé de faire ça toute notre vie, mais et ce n’est pas vrai qu’on a à choisir si tôt. L’important, c’est de faire ce qu’on aime et d’être bien.

Mélodie : Quel enseignant t’a le plus marqué à la polyvalente?

Patrick : Mon enseignant qui m’a le plus marqué ici est mon enseignant de mathématique. Dans le temps, cette matière était appelée la mathématique 436, mais aujourd’hui, elle se nomme la mathématique SN de 4e secondaire. L’enseignant que j’avais était Gino Lavoie.