Le chemin d’une passion : le journalisme

Cet été, j’ai eu le plaisir d’interviewer Félix Lacerte-Gauthier, un jeune journaliste de Métro Média. Durant cette rencontre, au cœur du Festival de Jazz de Montréal, je n’ai pas seulement découvert cette profession sous un autre angle, mais j’ai aussi vu comment la poursuite d’une passion peut être plus précieuse qu’un cheminement traditionnel d’une carrière.

Qualités d’un bon journaliste

Selon Félix, ceux qui suivent un Bac en Journalisme et s’attendent à trouver un emploi avec seulement leur diplôme peuvent souvent être déçus. Si la passion pour écrire, apprendre et rencontrer toutes sortes de personnes n’est pas là, les chances d’être un journaliste accompli s’amenuisent.

Cette profession n’est souvent pas facile, car il faut prendre une charge de travail considérable à chaque semaine et s’adapter au genre d’articles que le journal veut assigner. Dans le cas de Félix, il doit écrire près de deux articles par jour et parfois plus sur les événements de son arrondissement. Malgré tout, ça n’a jamais restreint sa liberté d’écrire, car il est très ouvert d’esprit, curieux, communicatif, actif et sait comment bien faire sa propre recherche pour produire une panoplie d’articles différents.

Découverte d’une passion

Tout, au fond, a découlé de sa passion pour écrire, qu’il a développée au cours de son passage à l’Université de Montréal, alors qu’il était en train de compléter son Bac en Histoire et a voulu s’impliquer dans le journal étudiant universitaire. Par la suite, il a  complété un certificat en journalisme, mais, selon lui, les études théoriques ne vous avancent pas vraiment. Le mieux est de participer activement dans des journaux et de rédiger le plus d’articles possible.

Et vous, qu’est-ce qui vous passionne?

Le message que cette rencontre m’a laissé est peut-être simple mais souvent oublié: un diplôme ne signifie pas grande chose si le cœur n’y est pas. Alors, demandez-vous : qu’est-ce qui vous passionne vraiment?

Il n’est certainement pas facile d’être un divin, ou de parler à son “je-futur” pour faire le choix de carrière idéal lorsque la fin du secondaire approche. En fait, comme je l’ai moi-même vu au cégep, le choix qu’on fait au secondaire peut souvent se trouver loin de nos véritables passions, de ce qui fait vibrer notre cœur et de se dire.”Moi, je me fiche de la quantité de travail que les profs me laissent parce que j’aime tout ce que je suis en train d’apprendre.”

Nos préoccupations tournent souvent autour de l’argent que l’on gagnera, de ce que nos amis ou membres de notre famille font, mais rarement on se regarde et on ose suivre notre propre chemin. Oui, l’argent et la charge de travail doivent être considérés, mais comme des facteurs secondaires. Si tu aimes ce que tu fais, tu pourrais bien trouver la force de relever tous les défis que ton choix de carrière peut amener. Il n’est pas un pêché de se tromper et de changer d’opinion sur ce qu’on désire vraiment. Au fond, cela ne fait qu’enrichir notre vie et nous rend plus sages.

Le succès c’est de tomber sept fois mais de se relever huit, après tout.

 

 

Maria Carolina

Journaliste de NOUVELLE GÉNÉRATION