Nos mers devraient être des lieux de repos et d’admiration où tout le monde pourrait se détendre des bruits des villes. Ce sont des cadeaux dont il faut prendre soin, mais le monde les pollue et les exploite jusqu’au point de les faire s’écrouler. Malheureusement, ce n’est pas la seule chose qui est endommagée : la biodiversité et de multiples espèces d’animaux aquatiques sont affectées par ces actions, et on craint que certaines espèces s’éteignent si nous ne changeons pas nos habitudes.

Gavial du Gange

Le Gavial du Gange est une sorte de crocodile répertoriée dans le tableau des reptiles. Celui-ci est un animal sauvage et féroce qui, de nos jours, se trouve au nord de l’Inde et au Népal. Cette espèce est en voie de disparition depuis les années 1940, il y a bien plus de 20 ans ! La principale cause de ce déclin est le changement climatique. Avec tous les changements environnementaux, son habitat évolue également (les cours de rivière). Cette espèce est connue pour rencontrer des difficultés face à ces changements, car elle se retrouve dans des habitats non adaptés à ses besoins en ressources.

Tortue Luth

La tortue Luth est une espèce unique de la famille des Dermochélyidés et le seul représentant moderne de celle-ci. Ce qui la rend spéciale est la forme ovale inhabituelle de sa carapace. On la trouve habituellement dans le nord-ouest et le sud de l’océan Atlantique, dans le nord-est et le sud-ouest de l’océan Indien ainsi que dans l’océan Pacifique. Grâce aux nombreuses côtes de ces régions, elles peuvent se reproduire et pondre leurs œufs sur les plages. Malheureusement, c’est là que réside le problème. Lorsque l’œuf se développe, le sexe est déterminé par la température de la Terre : les mâles naissent quand la température est plus froide, les femelles dans le cas contraire. À cause du réchauffement climatique, tous les œufs sont majoritairement des femelles. De plus, cette éclosion attire beaucoup de touristes. Pour ne rien arranger, lorsqu’elles éclosent, les nouveau-nés doivent parcourir toute la plage jusqu’à la mer en essayant d’échapper à leurs prédateurs. Mais leur malchance ne s’arrête pas là : arrivés à la mer, les sacs en plastique et autres détritus les rendent malades et peuvent même leur causer des blessures physiques. Le meilleur exemple est celui des sacs en plastique qu’ils confondent avec des méduses, leur nourriture. À cause de tout cela, la population de cette espèce a décliné de 70 % en 15 ans et est maintenant protégée par les lois canadiennes.

Ne jetez pas vos déchets dans la mer et utilisez davantage le recyclage et le compost. Ainsi, vous réalisez une action bénéfique et contribuez à offrir des plages plus sûres dans le futur.

Article rédigé par Emma Minza, Secondaire 2, École d’éducation internationale de Laval.

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Images: https://tinyurl.com/5yzx2nrr