Les élections fédérales créent de nouveaux défis

Le premier ministre Justin Trudeau rencontre Steven Guilbeault et fait une annonce sur des restrictions concernant l’usage du plastique à la Réserve naturelle Gault, à Mont-Saint-Hilaire, au Québec, le lundi 10 juin 2019.

Kenza Habbak

École secondaire Grande-Rivière

Après une lutte très serrée entre les libéraux et les conservateurs durant la campagne électorale, les Canadiens ont finalement appris le 21 octobre dernier que ce sont les libéraux qui ont remporté les élections pour une deuxième fois consécutive. Par contre, cette fois-ci, il leur manque 13 sièges à la Chambre des communes pour obtenir un gouvernement majoritaire. Comment ce changement d’un gouvernement majoritaire libéral à minoritaire affectera-t-il la prise de décisions du gouvernement?

De nouveaux défis

Pour son deuxième mandat, M. Justin Trudeau, chef du Parti libéral et premier ministre du Canada, devra composer avec de nouveaux défis. En effet, vu qu’il n’a pas eu la majorité, il devra faire des alliances avec les partis d’opposition pour tenir ses promesses électorales. S’il n’y a pas d’entente entre les partis, des projets de loi risquent d’être bloqués. Dans une telle situation, la loi canadienne prévoit un retour aux urnes.

Des concessions

Toutefois, un gouvernement minoritaire n’a pas que des inconvénients.  Le premier ministre devra tenir compte de l’avis de ses adversaires en faisant des concessions. Les décisions prises peuvent alors être variées et venir de divers partis, créant une plus grande représentation des désirs de l’ensemble de la population. De plus, cela empêche le dirigeant de croire que maintenant qu’il est élu, tout est permis.

Faits intéressants… 

  • Le Parti libéral avait moins de voies que les conservateurs, mais il a obtenu plus de sièges.
  • L’un des projets du premier ministre est d’interdire les plastiques à usage unique d’ici 2021.
  • Le Bloc québécois a triplé son nombre de sièges à la Chambre des communes.