Le premier livre que la talentueuse écrivaine Miruna Tarcau a publié quand elle n’avait que 16 ans est le roman policier L’Île du Diable. On a fait une entrevue avec elle, que tu peux découvrir ici!
C’est incroyable d’écrire aussi bien à cet âge, de façon aussi détaillée, avec une intrigue aussi bien ficelée. Dans ce roman, l’action se passe dans un mystérieux manoir, sur une île située entre la France et l’Angleterre. La richissime héritière Saphira et ses « amis », venus de France et du Québec, s’y réunissent pour fêter l’Halloween. Bizarrement, le jeune policier Bryan Bruce se retrouve aussi invité à la fête et tente, tant bien que mal, de démystifier les étranges attaques et meurtres qui s’y produisent.
Petit conseil, pour ne pas se perdre dans le manoir, dessine une petite carte des lieux tout au long de ta lecture, ça va vraiment t’aider à ne pas perdre la tête! Le manoir est immense! 😈
Extrait du roman policier de Miruna Tarcau, L’Île du Diable:
« –Dis, Saphira, on attendait quelqu’un?
Cette dernière se figea. Dans la pénombre, Bryan distingua huit silhouettes assises autour d’une table basse, interrompus ce qui semblait être une séance de spiritisme. Tous étaient plus ou moins déguisés. Calvados en main, le James Bond blond reprit sa place à la gauche de Saphira, où se trouvaient également trois soldats, dont portait un bandeau à l’œil droit sans que l’on ne sache tout à fait s’il s’agissait d’un costume de pirate ou d’une fausse blessure de guerre. À sa droite, une bergère, une danseuse de flamenco, une princesse et une écolière accueillirent l’irruption du nouvel arrivant avec des sourires vaguement soulagés.
Antonia, Gabriela ; enchanté, enchanté ; Victoria, Émeline. À qui avaient-elles l’honneur? Lorsqu’elle reprit finalement ses esprits, Saphira présenta Bryan comme un ami de Caen.
–Et à Caen, ils connaissent pas Halloween? interrompit l’un des deux soldats d’un ton moqueur.
Bryan sortit alors vivement un bloc-notes de son veston et ajusta son chapeau vers l’avant. Oh, mais il n’était pas venu les mains vides. Il était détective privé, ça ne se voyait donc pas? L’information arracha tout de même quelques sourires.
Après quoi Albert ferma la porte ainsi que les lumières, et la salle ne fut plus éclairée que par quelques chandelles. […]
Au même moment, le couteau se mit à glisser le long de la table. D’abord imperceptiblement, puis tout d’un coup : l’arme blanche s’envola comme une fléchette ou l’accessoire d’un numéro de cirque et vint se ficher dans le mur à quelques centimètres de la tête de James Bond – si bien que ce dernier en avala son Calvados de travers, ce qui provoqua un grand éclat de rire de la part d’un soldat. Enfin, entendit-on, un peu d’action.
Or, les bougies s’éteignirent bien que le spectacle ne fît que commencer, comme le songeait du moins le détective, ce qui suscita diverses réactions parmi le groupe ; quelques jurons, deux trois plaintes, un rire timide.
Un cri traversa alors la salle si brusquement que Bryan, qui tenta de se lever pour porter secours à la personne en détresse, vit ses efforts récompensés par une baffe qui manqua de lui casser le nez. Des bruits de lutte et des jurons se firent entendre indistinctement. La porte s’ouvrit à la volée… »
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