Martine Latulippe – une auteure à rencontrer!

Tu cherches des livres qui racontent ce que vivent les jeunes de nos jours?
Ne cherches plus, va lire l’un des romans de l’auteure Québécoise Martine Latulippe.

MINI QUESTION  D’ORTHOGRAPHE:

Faut-il écrire une auteure ou une auteur ?
Selon l’Office québécois de la langue française, « il faut écrire une auteure.
En France et en Belgique, on emploie une auteur et en Suisse, autrice. » =)

 

Martine Latulippe 2010Martine Latulippe – petite bio
Naissance: 1971
Éducation: Maîtrise en littérature comparée à l’université Laval.
Avec plus de 60 livres jeunesse publiés, Martine Latulippe est une auteure formidable. Elle a longtemps travaillé dans les camps de jours pour enfants et, à l’âge de 25 ans, elle a décidé de publier son premier roman jeunesse. Elle a gagné de multiples prix grâce à ses diverses oeuvres littéraires.

Face à face avec l’auteure
En 2016, j’ai eu la chance de rencontrer Martine au salon du livre de Québec et de lui faire signer mes trois romans coups de coeur. Martine comprend énormément les jeunes. Elle dégage quelque chose de rassurant qui nous donne tout de suite confiance en elle. Elle est très souriante et facile d’approche. Voici mes livres signés par Martine Latulippe:

Source – photo: Émilie Falardeau, tous droits réservés.

Livres coups de coeur
Cette auteure m’a charmé par son style unique et sa manière de décrire les personnages dans ses histoires. Un de mes romans coups de coeur est «Le Cri», où Alexia rêve de devenir populaire dans sa nouvelle école secondaire et se retrouve coincée entre le désir de faire partie de LA gang et de protéger son ancienne amie. Ce livre m’a vraiment touché car il parle de l’intimidation qui fait rage au secondaire.

Extrait:

“Maude est toujours la fille mise à l’écart. Elle ne s’aide pas beaucoup, il faut dire. Elle vient en classe attriquée n’importe comment. Peu importe les marques à la mode, elle porte les mêmes vieux t-shirts pâlis par l’usure. Je me suis assez tenue avec elle au primaire pour savoir qu’elle est propre et se lave régulièrement, mais la façon dont elle arrange (ou n’arrange pas, plutôt !) ses cheveux donne l’impression qu’elle ne les lave jamais. Ils sont noirs, raides, mi-longs, jamais coiffés et toujours vaguement luisants. Dans la gang, tous l’appellent « Cheveux gras », ou encore « La Chèvre ». Quand elle est nerveuse, lors d’exposés oraux, par exemple, Maude se met à bégayer. Elle est toujours toute seule à l’école, peu habituée qu’on lui parle. Quand quelqu’un lui adresse la parole, elle devient stressée, elle donne l’impression de se recroqueviller un peu sur elle-même et sa voix devient tremblotante. Comme un léger chevrotement, ce qui lui a valu ce surnom, la Chèvre. Je n’embarque pas dans le jeu des surnoms, je ne parle pas contre elle, mais il ne me viendrait pas non plus à l’idée de prendre sa défense. Ça se joue entre la gang et elle, ça ne me concerne pas.”

Deux autres romans de cette auteure m’ont aussi marqué: «À fleur de peau» et «Un lourd silence». Ils racontent l’histoire de 3 adolescents qui vivent plusieurs aventures assez loufoques, je ne vous en dis pas plus. Ces récits sont vraiment touchants et très réalistes. À vous de les lire!

 

BIBLIOGRAPHIE:

  1. Photo de Martine Latulippe: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Martine_Latulippe_2010.jpg
  2. Photo des livres: Émilie Falardeau, tous droits réservés.
  3. Source de l’extrait de livre: https://www.babelio.com/livres/Latulippe-Le-cri/478840/extraits