Anonyme
Journal étudiant l’Équinoxe, de l’école secondaire de la Nouvelle-Ère
Mon estomac avait des papillons et se mettait en nœud chaque fois que je les voyais.
Une étincelle qui remplissait mes yeux, mon sourire était inévitable quand j’étais devant eux.
Me demandant à chaque fois s’ils étaient bien réels.
Leur beauté me laissait sans souffle.
J’étais aveugle et maintenant j’ai le cœur gros voyant ces larmes tomber en cascades sur leurs joues écarlates.
Ne pouvant rien faire pour reprendre le sel versé sur leurs blessures, les mêmes blessures que j’ai créées.
L’amour, ce n’est pas de faire souffrir l’autre, c’est guérir et grandir ensemble.
Trop souvent on se perd, sans succès, on se bouleverse, essayant de guérir jusqu’à la cicatrice et une mémoire qu’on ne veut déranger.
J’aurais dû savoir dès le début, cette délicatesse que gardaient leurs yeux était un avertissement, mais, maintenant, regarde ce que j’ai fait.
Mon œuvre la plus sublime, ma nuit étoilée, mensonges que je me dis.
Pourquoi? Me sentir mieux? Enlever la douleur?
Bien que cela me détruit, je ne peux pas lâcher prise, pas en sachant ce que l’on ressent en tombant.
La vérité est que je ne sais pas ce qu’est l’amour et je suis fatiguée de ne pas savoir.
Tout le monde me dit de ne pas perdre espoir.
Je le sais, mais je veux que le soleil brille une fois de plus et je veux ressentir la pluie.
Je veux lire des poèmes à quelqu’un qui se sent de même.