Vous êtes-vous déjà demandé si ce que vous mangez respecte l’environnement, si c’est durable?
Eh bien, l’huile de palme, une huile abondamment utilisée mondialement, a ses défauts.
L’huile de palme provient du palmier et est extraite de la pulpe de ses fruits. Les plus grands producteurs de ce type d’huile sont le Guatemala, le Honduras, le Nigéria, la Colombie et l’Équateur.
Annuellement, près de 80 tonnes d’huile de palme sont produites sur environ 2 millions d’hectares, ce qui fait d’elle l’huile la plus récoltée au monde.
Malheureusement, la majorité des producteurs d’huile de palme brûlent la forêt pluviale pour y planter leurs palmiers à huile, ce qui contribue beaucoup à la déforestation et à la destruction des habitats des orangs-outans. Depuis environ 1999, la population d’orangs-outans est en danger et en diminution.
En plus des dommages causés par son exploitation, cette huile est nuisible pour la santé, car elle contient une grande quantité de gras saturés, qui bloquent les artères. L’huile de palmiste en possède 80 %, l’huile de palme modifiée ainsi que l’huile de palme hydrogénée en contiennent 75 %. En comparaison, le beurre n’en contient que 50 %.
Alors, pourquoi utilise-t-on ce type d’huile si elle est si néfaste?
C’est tout simplement parce que c’est la moins chère sur le marché actuel et qu’elle est presque solide à température de la pièce, elle est unique pour ça. L’huile de palme est également translucide et inodore, ce qui est un atout. De plus, elle produit beaucoup de vitamine A qui contribue à une bonne peau et une bonne vision.
La majorité des produits transformés contiennent cette huile, notamment Oreo, Pattes d’ours, plusieurs sortes de biscuits, certaines margarines et pizzas. L’huile de palme est le deuxième ingrédient dans le Nutella!
Mais attention! Ce n’est pas seulement la nourriture qui en contient. Elle est aussi présente dans les produits cosmétiques et les biocarburants.
80% de l’huile de palme produite mondialement est relié à l’alimentation, 10% aux cosmétiques et les derniers 10% aux biocarburants.
Afin de sauver l’écosystème,
nous devons tous faire notre part.
Par exemple, nous pouvons regarder les ingrédients de la nourriture que nous achetons et réduire l’achat d’aliments qui contiennent de l’huile de palme et ses dérivés. En les achetant, vous encouragez les producteurs à continuer leur exploitation. Autrement, vous pouvez vérifier si l’huile de palme contenue dans cet aliment est durable. Par exemple, l’organisation internationale Round Table on Sustainable Palm Oil (RSPO) certifie de l’huile de palme durable. À appliquer pour les cosmétiques également.
Justine Langlois
École d’éducation internationale de Laval
Sources:
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