Ludovic Fafard
École Secondaire Grande-Rivière
Le sujet du cours d’éthique et culture religieuse (ECR) n’est pas nouveau, mais pourtant il ressort un peu plus ces temps-ci. Récemment, l’École Secondaire Grande-Rivière a envoyé un courriel aux élèves concernant le cours ECR. Il s’agissait d’un sondage pour connaître l’opinion des gens sur d’éventuels changements à ce cours parfois controversé.
Le courriel, rédigé par la commission scolaire, a été envoyé le 17 janvier dernier. Curieusement, malgré l’opinion souvent enflammée de beaucoup d’élèves envers le cours d’éthique et culture religieuse, il semble que peu d’entre eux ont parlé de ce sondage. Est-ce que les élèves cherchent vraiment à changer les choses ou est-ce qu’ils ne font simplement que parler pour parler? D’un autre côté, n’aurait-on pas pu fournir plus de renseignements sur cette opportunité qu’on offrait aux élèves?
Lorsqu’on accède au sondage en cliquant sur le lien, on est dirigé directement sur le site web du gouvernement du Québec qui nous décrit ses intentions face au programme d’éthique et culture religieuse. On y précise que : « Le programme d’études sera révisé au cours des prochaines années. L’objectif principal de cette révision est d’établir de nouveaux thèmes qui enrichiront le programme d’études et remplaceront, en tout ou en partie, les notions de culture religieuse. »
Questionnés sur le sujet, plusieurs élèves nous ont avoué plutôt franchement ce qu’ils pensaient du cours. Plusieurs élèves nous ont fait part de leur questionnement sur l’utilité de certaines notions enseignées dans le programme, du moins dans la forme actuelle du cours.
Après presque 12 ans d’enseignements du cours d’éthique et culture religieuse, le Gouvernement du Québec compte remplacer le programme dans les prochaines années par un cours un peu plus au goût du jour. Ce futur cours pourrait parler d’éducation sexuelle, d’éducation juridique ou même de démocratie et de citoyenneté. Mais pour que tout cela soit possible, le rôle des élèves du Québec est d’aller jeter un coup d’œil à leurs courriels et de participer au sondage parce que la parole de chaque individu compte. Le sondage est en ligne jusqu’au 21 février 2020.