Angélique Lamothe
École Secondaire Grande-Rivière
Le 3 janvier dernier, le présidentdes États-Unis a pris la décision d’éliminer le général iranien Qassem Soleimani. La frappe de drone a pulvérisé le convoi de voitures où se trouvait Soleimani, à l’extérieur de l’aéroport international de Bagdad en Irak. Cet assassinat poussera alors l’Iran à se venger.
Quelques jours plus tard, le mercredi 8 janvier, des bases militaires irakiennes ont été atteintes par plusieurs missiles. Cette attaque ne causera aucun mort, mais d’importants dégâts matériels. L’Iran a affirmé, la même journée, avoir lancé 22 missiles sur deux bases irakiennes où sont installés des Américains, mais également des Canadiens. Quelques heures plus tard, un Boeing 737 va s’écraser à Téhéran, seulement deux minutes après son décollage. Cet « accident » causera la mort de 176 personnes, dont 63 Canadiens.
Le lendemain, le 9 janvier, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que 138 des victimes del’écrasement avaient le Canada en tant que destination finale. À ce moment, la cause de l’écrasement nous était encore inconnue et le gouvernement iranienrépétait qu’il n’avait rien à voir avec la tragédie et que c’était un « accident ».
La même journée, le New York Times a publié une vidéo «vérifiée » qui montrerait le Boeing 737 touché, non pas par un missile, mais par deux. Le premier a atteint sa cible, mais ne l’a pas abattu, c’est alors qu’un deuxième missile a été envoyé quelques secondes plus tard après le premier impact. Peu après le second impact, l’avion aurait fait demi-tour vers l’aéroport avant d’exploser et de s’écraser, causant ainsi la mort de 176 personnes. Le 11 janvier, les forces armées iraniennes ont finalement reconnu avoir abattu l’avion « par erreur ».
Source : https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/